LA CHRONIQUE ILLUSTREE
(Max Ernst)
en vérité ce n'est pas du courage qu'il nous faut, c'est
du besoin de nécessité :
PUBLIÉ LE 28/03/2013 à 15 PAR LA CHRONIQUE ILLUSTREE
(Max Ernst)
en vérité ce n'est pas du courage qu'il nous faut, c'est du besoin de nécessité : 0 commentaires Du couragePUBLIÉ LE 28/03/2013 à 15 PAR SONIA GRDOVIC Dialoque intime avec le texte de Cynthia Fleury " La fin du courage "
" Savoir qu'il va falloir tenir alors que rien ne tient. Est-ce cela la vie ? La vie digne ? " (C. F.) Oui. Et tenir jusqu'au bout. En endurance. Sinon c'est la mort tout vivant. Le courage c'est d'abord le besoin de nécessité : la nécessité c'est au fond de soi le " ne cessum ", ce qui ne cède pas. La nécessité est, parce qu'elle ne cède pas, la pierre sur laquelle le courage prend appui ; quand nous chutons, nous pouvons nous y raccrocher, parfois en demandant de l'aide. Le courage, ça va, ça vient. Accepter que la vie soit cyclique "qu'il faut courir le mauvais temps et se rasseoir au bon" (Montaigne), et que cela n'entame en rien la nécessité. Savoir aller chercher la vitalité là où elle se trouve. Et vivre à propos. "Quand je danse je danse ; quand je dors je dors" "Etre présent à soi-même" "Notre grand et glorieux chef d'œuvre est vivre à propos" Montaigne, les Essais III l'art de vivre. Courage du commencement. Peut-être le courage est-il moins une vertu que "la condition de réalisation des autres vertus. Sincérité, justice ou modestie, elles commencent toutes par ce seuil de la décision inaugurale" Jankélévitch Le traité des vertus II . L'art de commencer. Se décourager. Et puis recommencer. Comme Sisyphe. Ce qui est fait reste à faire. "L'initiation est sans fin". "Gardons-nous simples et pauvres, nus et sans arrière-pensées, indifférents aux détails mesquins, pour que le diable crève de notre innocence et de notre courage." (Ibid) Sonia Grdovic, en écho à Cynthia Fleury
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Très bel article Sonia