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Numéro 61 - 07 septembre 2016
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La Chronique Illustrée

Chronique Urbaine "Ménage de Printemps à grands pas de côtés" par Tristan Zà :

1 commentaires
Le 2014-06-19 15:24:43 par
ce qu'il y a derrière ma braguette, ne peut fonctionner sans mon cerveau ! un problème de libido sans doute ?

Ménage de Printemps à grands pas de côtés

(photo tags, Nice 2014)

 

Les Urbain(e)s sèment et sortent du sillage

 

1-

2-

3-

4 - On pourrait ajouter l'alternance des marches de face, ainsi que déboîtées d'un côté puis de l'autre. Avec plusieurs manières de changer de côté 

- progressivement sur au moins 2 pas (passer à gauche, puis de face, à droite),

- ou «sur un pas» (avec un huit avant du danseur, et un huit arrière de la danseuse),

- ou "sur un pas", mais avec un pas soit latéral, soit en diagonale, plus grand que celui de la danseuse, qui permet également de passer directement de l'autre côté de la danseuse

- ou encore avec un changement de pied..(in « La technique du Tango », Eric C.S .)

Savez-vous danser le tango ?

Je peux vous proposer une valse alors ? Je vous préviens, je marche souvent sur les pieds.

Mais ne vous inquiétez pas, c'est le printemps.

Ouvrez les fenêtres, les yeux et les oreilles, c'est le temps des chemises, des fleurs et du soleil qui chauffe la pointe du nez. C'est le monde qui se réveille. C'est la vie qui chaque année, toujours pareille et malgré tout, revient. La seule répétition qui engendre la vie.

Méfiez vous de la répétition .

De la rassurante habitude de celui qui, ne voyant que le même horizon, ne marchant que dans les mêmes rues pour toute sa vie, devient un mannequin sourd et aveugle qui ne fait rien d'autre que faire partie du décor.

Une vie amenée à se répéter, aplatie sur les « règles reçues non-écrites », comme les disait Nietzsche, ce n'est qu'un serpent qui tourne en rond, se mordant la queue.

La répétition est sur les bancs des écoles qui remplit les enfant de notions pré-cuites et n'attendent ni réponse ni  réaction, parce que l'important est que tous apprennent les mêmes choses et ne choisissent, dans leur vie, que des parcours prévus qui ne changeront jamais rien.

La répétition est dans les gens élégants qui se pressent dans les foyers de l'Opéra à l'entre-acte en quête du champagne,  rendant hommage à leur ego si « cultivé ».

Elle est aux Beaux-Arts, à Nice à la Villa Arson, option « théorie et pratique de la production de l'art pour plaire et avoir succès », et de même dans les foires de l' « art vendu au kilos » et dans les Festivals du Rassurant-Déjà-Vu-Approuvé-Par-LaMunicipalité.

Dans les couloirs d'un musée qui n'amènent qu'à la contemplation de ce qui s'est déjà passé. Dans les salles des ventes pour que les prix puissent augmenter.

Je vous rappelle, Mesdames et Messieurs, que, et ce n'est qu'un exemple parmi mille autres, ces grands « Maîtres de la Peinture » que sont les Impressionnistes n'ont jamais été acceptés par la « Grande Culture » de leur temps. Je vous rappelle, Messieurs-Dames, que leur histoire n'a été écrite qu'après la création du Salon des Refusés, c'est cet écart de la norme qui leur a permis de s'exprimer.

Moi, partisan du Grand Ecart, je vous préviens, l'art n'est pas pour les momies contemplatives, ce n'est pas un produit cosmétique fabriqué sur mesure pour pomponner l'allure de cette Ex-Clusivité Ex-Acerbée des abonnés des expos-prêtes-à-porter vide à l’intérieur et toujours en quête d'une sortie de secours de l'Ennui-En-Multiples-Numérotés. L'art, avant d'aller s'étouffer sous des muséologiques cloches de verres, a  été vivant.

Je vous donne des fraîches nouvelles, réjouissez-vous Mesdames et Messieurs, il est plus vivant que jamais,  je l'ai rencontré, il était dans

les jeux des filles et des garçons qui dans les rues ont pris la voie d'à côté.

On est partout, l'art est à nous.

Je veux que vous aussi vous ressentiez ce frisson le long du dos.

On va danser les pas de côté.

À vous de choisir de quel côté vous vous tiendrez.

 

 

Votre  dévoué Tristan Zà, qui vous aime trois jours par semaine (pour les autres, vous êtes priés de fixer un rendez-vous avec mon secret – Air)

 

Mots clés : #printemps, # danse
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