Ami lecteur, ouvre ta gueule !

Georges Didi-Huberman commence comme ça : " Sentir le grisou, comme c'est difficile. Le grisou est un gaz inodore et incolore. Comment, alors, le sentir ou le voir malgré tout ? Autrement dit, comment voir venir la catastrophe ?".

Pour ce 40 ème numéro des Urbains, qui sera suivi d’une petite période de break régénérateur pour les rédacteurs, nous avons choisi, à travers le prisme de la numérologie et des lois de l’analogie, de nous intéresser pour toi à la symbolique du nombre  « 40 ».

Un site, ça se visite peu ou prou comme une maison. D'un œil rapide, on parcourt les pièces principales. Installerait-on le bureau à côté de cette fenêtre ? Le fauteuil dans cet angle ? Le frigo entre ces deux piliers ? Le lit dans cette mezzanine ? Où sont les toilettes ? On voit tout de suite les lieux où l'on se sentira chez soi.

Cette vidéo, je l'ai trouvée car Georges Didi-Huberman y faisait référence dans son livre "sentir le grisou» (vidéo signalée à GDH Mathieu Pernot, photographe pour boucler la boucle) à propos des mineurs Espagnols qui en Juin 2012 avaient décidé d'occuper Les mines de Houille à Santa Cruz del Sil, pendant 45 jours, par 800 mètres de fond, à la suite de réductions drastiques des Financements par le Gouvernement Rajoy.

photo : Alessandro Biancheri A Nice, loin des galets et du monoï de la Promenade des Anglais, il y a les rochers.

Roberto Juarroz, poète argentin, fils de chef de gare, il grandit dans la pampa.... Belle introduction pour une biographie. Je n'irai d'ailleurs pas plus loin.

photo : Buster Keaton in "Cops"   "Ne pas accepter un défi c'est  le perdre d'avance" disait Fabrizio De André, rien de plus vrai  dans le fond que cela.

Voici trois séries que je vous conseille de suivre assidûment cet été :   The Leftlovers - Série américaine - HBO - Saison 1 - 2014 Du jour au lendemain, 2% de la population disparaît de la surface de la Terre sans laisser de trace.

  Je suis une force du Passé Tout mon amour va à la tradition Je viens des ruines, des églises, des retables d’autel, des villages oubliés des Apennins et des Préalpes où mes frères ont vécu.