Ami lecteur, ouvre ta gueule !

La pensée est dans la ville, la ville est aux urbains. Le changement est en cours et ce sont les urbains qui le font, citoyens pensants et agissants librement et poétiquement.

  COUP DE COEUR   Jim Jarmusch a fait ici son propre Bal des Vampires avec « Only Lovers Left Alive », dernier film en compétition à Cannes et ironiquement présenté après le (très bon aussi) "Vénus à la fourrure" de Polanski , et  réalise son meilleur film depuis des lunes ! Gothique, déliquescent, magnifiquement mise en scène dans une ambiance bleutée, cette œuvre est une métaphore lyrique et mélancolique de la marginalité sublime et menacée. 

Me sentant essentiellement  étrangère à l'espèce, vous comprendrez que la notion de mariage est pour moi....floue. Par contre je conçois tout à fait celle de symbiose.

Amoureux de récits de science-fiction, nous vivons une période merveilleuse. Si le XXème siècle est l’âge d’or concernant ce genre narratif, le XIème siècle est le sommet de la pyramide, le vortex qui s’ouvre vers un espace nouveau : bref  la transformation moléculaire qui rend le fictif réaliste.

  L’école, un modèle « dé » : dépassé, défaillant, déprimé ? Qui a dit que mettre ensemble des individus de même âge,  dans une pièce fermée, assis autour de tables, pendant des heures, sous la houlette d’un adulte omniscient, afin de leur inculquer des connaissances indispensables à leur évolution et leur insertion dans la société, était « le » modèle parfait ? Tout cela aurait commencé avec l’assentiment de l’abominable tyran illettré, Carolus Magnus, pour atteindre une espèce d’apogée de bonnes intentions au moment de la Révolution Industrielle, avec Jules Ferry, colonialiste et raciste (comme l'ensemble de l'occident chrétien à son époque) n’ayant lui-même jamais eu d’enfants et néanmoins  considéré comme le père fondateur de l’école républicaine française. 

(image : Amandine Brûlée)   « Je suis prête à toutes les exagérations À toutes les austérités, les pénibles heures de travail solitaire Pour que son regard me touche à nouveau. »

Guillaume Galienne est acteur de théatre, scénariste et chroniqueur depuis septembre 2009, chaque samedi dans l’émission Ça peut pas faire de mal sur France Inter dans laquelle il lit des extraits d’œuvres littéraires.

Ne prétendant pas ajouter mes mots pour présenter ceux d'Annie Le Brun, je la porte simplement à votre connaissance, amis Urbains, car 1/ elle a connu Breton personnellement  2/elle a préfacé Sade sur la demande de l'éditeur Pauvert qui a eu le courage inuouï de braver la censure pour  le publier  3/sa pertinence, sa précision chriurgicale sur le contemporain sont précieuses  4/ ce titre est lumineux.

  Fake ? et après... Oui, cette image est un Fake, et après...