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Numéro 61 - 07 septembre 2016
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Lignes imaginaires/ Linee immaginarie (textes français et italien)

D'où vois-tu ta frontière ?

De dedans ?
Emprisonné sans pouvoir en sortir ? Protégé par tes semblables ?
Ailleurs ?
Libre de remuer et d'aller où tu veux ? Ou empêché d'entrer là où tu seras le mieux ?

Est-ce que tu n'as pas ces limites ? Tu peux te sentir tout ce qu'il y a de plus libre, mais tôt ou tard tu trouveras une autre frontière devant toi et tu te rendras compte que tu n'en es jamais vraiment sorti comme tu le pensais.
Les frontières limitent nos mouvements et notre expression, elles sont des barrières créées par des lignes imaginaires qui engendrent guerres, haine et peur. Ainsi elles remplissent nos esprits de préoccupations et d'angoisses.
Il y a trop de problèmes à résoudre : maladies, faim, pauvreté, pollution, violence, racisme. Il y a toujours quelqu'un pour alimenter ces peurs et nous maintenir sous contrôle.
Nous attendons que des sauveurs sacrifient leurs vies pour la nôtre et nous nous attendons à ce que ce soient les politiciens, les puissants qui le fassent. Nous déléguons continuellement à quelqu'un d'autre, enfermés dans une cage de bien-être illusoire, quand, en réalité les seuls à pouvoir nous sauver, c'est nous-mêmes !

Nos corps sont confinés par ce que nous pensons que la société attend de nous, et il semble qu'il n'y ait pas de manière d'en sortir, ou mieux, qu'il n'en soit nul besoin : la société pense à tout, elle nous  fait croire qu'elle sait comment nous voulons nous habiller, quoi manger, quelle musique écouter, qui sont les bons et les mauvais, quelle chose est juste ou fausse ; nos pensées sont voilées et nous déléguons aux marques, aux éditeurs, aux stylistes, aux diffuseurs, publicistes, nos goûts... nos pensées... nos idéaux.

Tous libres de rester enfermés dans la frontière de notre corps et de notre esprit et de continuer à survivre de cette manière, en remerciant chaque jour d'avoir eu la chance de ne pas être né dans une partie du monde où sont les vrais problèmes.

Ces angoisses tendent à nous faire poser peu de questions, à être contents de ce que nous avons sans faire cas de ce qui manque aux autres et d'être presque convaincus de ne rien pouvoir changer à cette situation inconfortable ; nous fonçons tête baissée : travailler, gagner, tout a un prix, le temps c'est de l'argent, tu cours, tu cours sans t'arrêter, sans te retourner en arrière jamais, tu pourrais mourir par regret de ce que tu as perdu en courant, en cherchant un avenir doré sans avoir vécu le présent, mais tu continues.

En réalité, et si tu ouvres bien tes yeux pour regarder autour de toi, quelque chose est en train de remuer, de changer, une nouvelle conscience commune est en train de naître, une nouvelle manière de penser.
Penser à être libres.
Une nouvelle révolution naît de l'évolution. Elle est en train de s'inventer pacifiquement, sans se faire trop remarquer, dans un silence apparent, sans importuner personne.
De nombreuses petites étincelles répandues dans le monde sont en train d'alimenter le feu qui donnera vie à une nouvelle ère.
Une nouvelle forme de rébellion paisible est en train de naître, colorée, qui passe à travers l'art, la créativité et la collaboration.

Les lignes imaginaires des frontières en perdant de leur densité, disparaissent et, magnétiquement, mystérieusement les gens se rencontrent avec naturel et se sentent partie prenante de la même chose, parti d'une même idée. 

C'est ce qui nous arrive : nous commençons à créer, manipuler, inventer, mêler nos expériences, nous sortons des frontières de nos propres corps en en créant une seule, grande, puissante voix d'espoir.

L'art, la forme d'expression la plus originale et personnelle réussit à réunir et à redonner de l'énergie aux gens, il les réveille d'un affreux cauchemar, il alimente l'espoir de pouvoir construire un nouveau monde où la vraie et seule frontière reconnue sera seulement notre fantaisie.


Le monde alentour entend l'étrange chuchotement au loin, il tourne la tête en cherchant, sans bien comprendre d'où il vient, mais sûr de sa présence, il cherche.
 

Fabio Lupi pour le Collettivo RIMASTI, aux Urbains de Minuit


Si j'avais un monde comme il me plaît, tout serait absurde : rien ne serait comme il est, parce que tout serait comme il n'est pas, et le contraire ! Ce qui est ne serait pas et ce qui n'est pas, serait ! (Alice)

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Da dove vedi tu il tuo confine?
Da dentro?
Imprigionato senza poter uscire o protetto dai tuoi simili?
Da fuori?
Libero di muoverti ed andare dove vuoi o con l'impedimento di entrare dove si sta' meglio?
Tu no?
Tu non hai questi limiti?
Sentiti libero quanto vuoi ma prima o poi troverai un altro confine davanti a te e ti renderai conto che non sei mai uscito veramente come pensavi.
Il confine che ci limita nel movimento e nell'espressione, una barriera creata da linee immaginarie che generano guerre, odio e paura.
Cosi facendo le menti umane vengono riempite di preoccupazioni, angosce e negatività.
Ci sono troppi problemi da risolvere: malattie, fame, povertà, inquinamento, violenza, razzismo e c'è sempre qualcuno che alimenta tutte queste paure per poterci tenere sotto controllo.
Noi attendiamo dei salvatori, qualcuno che immoli la propria vita per la nostra e ci aspettiamo lo facciano i politici,i potenti. Deleghiamo in continuazione qualcun altro, rimanendo chiusi in una gabbia di illusorio benessere, quando in realtà gli unici a poterci salvare siamo noi stessi.
I nostri corpi sono confinati da quello che pensiamo la società si aspetta da noi e non sembra ci sia modo di uscirne o meglio che non ce ne sia realmente bisogno, pensano a tutto loro, ci fanno credere di sapere come vogliamo vestirci, cosa mangiare, che musica ascoltare, chi sono i bravi ed i cattivi, cos'è giusto o sbagliato ma in realtà le nostre menti sono offuscate e deleghiamo ai marchi, agli editori, agli stilisti, alle varie branche il nostro gusto...i nostri pensieri...i nostri ideali.
Tutti liberi di rimanere chiusi dentro il confine del nostro corpo e della nostra mente, continuiamo a sopravvivere in questo modo, ringraziando ogni giorno di aver avuto la fortuna di non esser nati in un'altra parte del mondo dove i veri problemi sono trovare un pezzo di pane da mettere sotto i denti o un tetto sotto cui dormire.
E con queste angosce tendiamo a farci poche domande, ad essere contenti di quel che abbiamo senza far caso a quello che manca agli altri messi peggio di noi e quasi convinti di non poter far niente per cambiare questa scomoda situazione andiamo avanti a testa china.
Devi lavorare, devi guadagnare, ogni cosa ha un prezzo, il tempo è denaro, corri corri, non ti fermare, non voltarti mai indietro, potresti morir per il rimpianto di quel che hai perso correndo nel cercare il tuo futuro d'oro, senza aver vissuto il presente.
Ma in realtà qualcosa si sta muovendo, sta cambiando, sta nascendo una nuova coscienza comune, un nuovo modo di pensare.
Pensare a come essere nuovamente liberi.
Una nuova rivoluzione che nasce dall'evoluzione si sta creando pacificamente, senza farsi troppo notare, in apparente silenzio senza dar fastidio a nessuno.
Tante piccole fiammelle sparse per il mondo stanno alimentando il fuoco che darà vita ad una nuova era.
Sta nascendo una nuova forma di ribellione pacifica, colorata, comunicativa che passa attraverso l'arte, la creatività e la collaborazione.
La gente si incontra attraverso l'arte e smette di seguire i pensieri che ci rendono schiavi e che si sono Insinuati prepotentemente in noi.
Le linee immaginarie dei confini, sbiadendo spariscono e magneticamente, misteriosamente le persone si incontrano con naturalezza e si sentono parte della stessa cosa, parte di una stessa idea e incominciano a creare, manipolare, inventare, mischiare le proprie esperienze ed escono dai confini del proprio corpo creando una unica, grande, potente voce di speranza.
Il mondo attorno sente questo strano bisbigliare in lontananza, gira la testa cercando, senza ben capire da dove venga, ma sicuro della sua presenza, cerca.
L'arte, la forma d'espressione più varia e personale riesce ad accoglienza tutti e a ridonare energia alle persone, le fa risvegliare da un brutto incubo, alimenta la speranza di poter costruire un nuovo mondo dove il vero e unico confine riconosciuto sarà solo la nostra fantasia.


"Se io avessi un mondo come piace a me, là tutto sarebbe assurdo: niente sarebbe com'è, perché tutto sarebbe come non è, e viceversa! Ciò che è, non sarebbe e ciò che non è, sarebbe !" (Alice)

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Numéro : 53 -