COUP DE FOUDRE
Le cinéma de Monteiro est comme lui, laid et souverain, vivant et cadavérique, anarchiste et bourgeois, institutionnel et marginal, athée et pieux, dandy et philosophe, raffiné et vicieux, érotomane et esthète, hilarant et terrible, vulgaire et sublime : on pisse dans le Rubicond en sifflant du Wagner. Même moi.
Cet homme n'a pas vécu pour être aimé, ni lui ni son art, mais bien pour nous donner du fil (voire des poils de cul) à retordre.