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Numéro 61 - 07 septembre 2016
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cyrille vessière

Né en 1969, Cyrille Vessiere passe les seize premières années de sa vie d'adulte à regarder du bleu liquide en envoyant des messages à travers les airs. Puis il retourne sur la terre ferme, où il s'obsède pour la peinture, qu'il travaille en frises et en faux marbre par nécessité matérielle, en cathédrales, en nus et en marques détournées par nécessité spirituelle. Il réalise actuellement une bande dessinée dans laquelle une réflexion sur le progrès prend la forme d'un western opposant des conquistadors et des indiens.

Pour la Saint Narcisse 2014, il présentera une réflexion picturale sur l'adoration.

" Tout objet est susceptible d'être adoré, et tout adoration est aveugle, arbitraire et intolérante. On adore les macarons, les frites, les timbres et les timbrés. On adore aussi Picasso, Ribery, Georges Clooney, Sartre, Michel-Ange et les nouilles. On adore le champagne (même à huit euros), le vin, les saucisses, le string, ce qu'il y a autour, et Gucci. On adore Dior, Dolce Gabbana, Madonna, Lady Gaga, la Vierge et ses curés qui, pour faire moderne, font des blagues pendant la messe. Alors j'adore adorer, et je suis donc intéressant, grossier, instruit, à la mode, rustre, fin gourmet, stupide, intelligent."

Ses articles :

chronique Urbaine n°41

chronique Urbaine n°41