   sophie sarramegna
Diplômée de l’université de Nice puis de PARIS II, a exercé en tant qu’enseignant de droit Européen (programme EC TEMPUS), vécu en Europe Centrale, aux USA, en Afrique de l’Ouest, pour divers postes juridiques, enfin notaire assistante dans une grande étude niçoise, ainsi que traducteur en langue anglaise. Un jour j’ai décidé de suivre ma passion pour la peinture et d’explorer d’autres supports que la toile alors je me suis formée à la terre à l'école des Beaux-Arts Céramiques de Vallauris (en section tournage et céramique moderne) ainsi Vallauris Institut of Art (V.I.A.) afin de créer ma propre ligne de vaisselle artisanale. POURQUOI LA TERRE ? Des poteries des ruines romaines aux sépultures de Stonehenge, il faut reconnaitre que les poteries, pourtant assez fragiles résistent bien au temps… J’aime cette idée de force alliée à la fragilité et le contact de la matière naturelle. J’utilise volontairement des assiettes Louis XV pour un mélange des genres, une sorte de moderne-vintage. Chaque pièce terre blanche ou rouge est peinte à la main, leurs différences les rendent uniques. POURQUOI LE NOM CERAMIC TATTOO ? Je travaille sur du biscuit cru et cuit de VALLAURIS. La terre non émaillée est poreuse comme la peau et les oxydes y pénètrent comme au travers de l’épiderme. La pérennité du dessin est bien entendu plus important que des applications types décalcomanies utilisées dans la production industrielle. Aussi je reprends, graphiquement les motifs des tatouages, mais je fais également, bien entendu, de la vaisselle sur mesure… Ma vaisselle est peinte à la main et émaillé à hautes températures, elle supporte le lave-vaisselle et les micro-ondes. POURQUOI LA SAINT NARCISSE 2015 ? "A l'occasion de la Saint-Narcisse, les Urbains de Minuit vous invitent à la performance "Deterritorialisation du graffiti : De l' éraflure à l'art" au Court Circuit, 4 rue Vernier, Nice .
Cette performance proposée par l'artiste conceptuel Ali Ben Messaoud se déroulera sur plusieurs jours et mobilisera 3 talents,Laurent Parker, Rway et Sophie Sarramegna, pour la réalisation d'une fresque commune sur un support trilogique unique : un pan de mur non autorisé/ un pan de mur autorisé et une toile greffée, symbole de l'accaparement du Street art par le marché de la collection.
En perte du lien avec son impulsion d'origine, le graffiti, au fil de son histoire, se décontextualise et modifie dans sa dynamique le rapport entre l'espace urbain public et son appropriation par l'individu.
Anonymat comme revendication identitaire, transgression, lutte de territoires, objet de collection, etc. C'est finalement une réflexion en friches sur le Street art que la performance inaugure à travers ce triptyque. " Ali Ben Messaoud, le 4 septembre 2015 entretien avec Hoda HILI, des Ateliers philosophiques philAletheia
CERAMICTATTOO sur le web : - page www.facebookcom/ceramictattoo1 - site www.ceramictattoo.com
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Numéro 61 - 07 septembre 2016
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