Verana Costa est une artiste issue de la Villa Arson, elle travaille aujourd’hui entre Nice et la Corse.

Ses influences proviennent particulièrement du cinéma et de la littérature, et de manière générale à tout ce que l’on peut appeler les images issues de la mémoire collective.

Il s’agit souvent d’utiliser ces images fixes et de leur redonner une durée temporelle mais aussi narrative, par le biais du photomontage et du montage vidéo. Ce sont les outils même du cinéma qu’elle isole et détourne à ses propres fins : la projection lumineuse, le flou, le ralenti, la voix off, etc. Autant de procédés qu’elle isole et spatialise afin de révéler des phénomènes par lesquels le général devient du singulier ; c’est-à-dire comment les images que nous partageons se raccordent à nos propres souvenirs et s’ajoutent à ce que l’on était déjà un peu nous-mêmes avant.

La légèreté semble primordiale pour effleurer une idée ou partager des rêveries, et que l’on soit devant une vidéo qui aime sa propre musique ou face à des affiches dans lesquelles l’artiste est tombée (littéralement), on peut constater que l’opération repose à chaque fois sur un mode allusif, de l’ordre du clin d’œil.