Nos politiques pris dans le piège du tout sécuritaire

Le 15 juillet après l’ignoble attentat qui a frappé notre belle ville de Nice, un homme se lève, un homme dénonce, un homme fait face à la nuée de journalistes pour réclamer des comptes !

Cet homme ne fait pas partie des familles des victimes, cet homme c’est Christian ESTROSI (qui n'est plus, soit dit en passant, maire de Nice).

Et que dit notre grand homme ?

Ah Cricri que tu as la mémoire courte… Voilà 25 ans que tu fais toute ta carrière sur la surenchère sécuritaire, que tu proclames haut et fort qu’il faut plus de policiers, plus de caméras de surveillance, moins de liberté pour les concitoyens au nom de la sacro-sainte sécurité.

Pour rappel, 1257 caméras ont été installées dans la ville et sont scrutées dans ton centre de surveillance flambant neuf, soit une caméra pour 300 niçois, plus de 400 policiers municipaux (record de France) avec le matériel "le plus performant", une politique du tolérance zéro pour les automobilistes grâce à des caméras qui verbalisent.

Et que nous chante ce chantre de la sécurité ? Que tout est de la faute à l’Etat ! Pour rappel les feux d’artifice sont sous la responsabilité de la mairie. 

Le 19 janvier 2015 notre Cricri devant le conseil Municipal claironnait “Si Paris avait été équipé du même matériel que nous, les frères Kouachi n’auraient pas passés 3 carrefours sans être repéré”. En effet c’est un camion qui a pu rouler plus de 2km et c’est un simple citoyen qui a surement fait le plus pour le stopper.

Pire on apprends que le tueur fou a pu venir faire des repérages sur la Promenade qui est interdite aux camions depuis les années 60, sans qu’aucun policier ne vienne lui poser des questions, tant le super service de verbalisation est fonctionnel !

Mais Cricri, tu n’es pas le seul a être indigne !

Le merveilleux Laurent Waukier, numéro 2 du parti des Républicains réclame a grands cris la mesure de privation de liberté administrative, abandonnée après la guerre d’Algérie qui permet de mettre en prison n’importe qui sans preuve !

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Et que dire des médias qui, comme à l'acoutumée ont dit tout et n'importe quoi durant cette nuit d'horreur !

Et que dire du Gouvernement aujourd'hui.

Tout cela est indigne.

The Kingdom