
image : Richard Roux
Difficile…
de parler de ce qui vient de se passer à Nice, je veux bien essayer, l’écriture n’est pas mon moyen d’expression, ce sont plutôt les pinceaux mais …
Quels mots pour exprimer l’horreur, puis la colère, puis l’émotion, puis la peine, puis le chagrin, puis la haine ?…
Et puis merde que faire ?
Répondre par la violence, la vengeance… une autre forme de barbarie, de fascisme ? Non !
Pour ces individus il est trop tard, combien sont à deux doigts de passer à l’acte ?
Comment prévenir un acte isolé ?
Comment prévoir l’imprévisible ?
La solution ? Qui la détient ? Personne je pense, le travail va être long, très long… des années sans doute.
Redonner une place grande, très grande à l’éducation, à la culture, aux valeurs de respect, de tolérance, d’amour, d’intégrité ce qui manque totalement à tous ces fous qui n’ont rien compris, pour qui la vie n’est rien, pourtant quelle richesse de vivre !
Etre vivant, respirer, pleurer, rire, aimer, partager, créer, résister, manger, boire, bouger, baiser… la liste est trop longue !
La vraie richesse elle est là !
J’aurai dû choisir Barbara, mais je vais citer quelques mots de Souchon :
Et si le ciel était vide
Si toutes les balles traçantes
Toutes les armes de poing
Toutes les femmes ignorantes
Ces enfants orphelins
Si ces vies qui chavirent
Ces yeux mouillés
Ce n'était que le vieux plaisir
De zigouiller…
Et si en plus y’a personne …
Richard Roux, 19 juillet 2016.