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Numéro 61 - 07 septembre 2016
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Team building : les UdM

 

(photo : Alexis Gourdon et Olivier Garcin au Cabaret de Charlie, Diables Bleus 29, Nice)

 

Faire partie d'un tout : lequel, pourquoi ?

J'assiste et participe ces derniers temps à l'organisation d'un événement extraordinaire : le Festival de Saint Narcisse des Urbains de Minuit à Nice, du 15 au 29 octobre.

Ce festival, artistique, populaire, sans subvention, ni appel à budget, ni même de cotisations, ce festival, cadeau des artistes aux citoyens de Nice en l'honneur de Saint Narcisse, la réalisation donc de cet événement, tel qu'il a eu lieu, est rendu possible  grâce à l'engagement et la détermination de Sonia Grdovic, à la parole tenue de tous, à la générosité des artistes et des hôtes, et c'est sur cette question que je veux développer mon discours, à savoir l'importance du travail d'équipe. Particulièrement dans cet environnement du monde des artistes, particulièrement dans la ville de Nice, qui est un milieu disons vaste et hétérogène.

On peut imaginer la créativité comme quelque chose qui provient d'une chaîne de réactions faites par de nombreuses étincelles éparses, de petites connexions et pas seulement par l'explosion d'une seule idée, mais ceci est une parenthèse. Une des principales caractéristiques du Festival est  de relier ces différents acteurs de la contre culture niçoise, qui agissent normalement seuls de manière plus ou moins visible, afin de les rendre tous plus visibles ensemble ; cette nouvelle connexion permet la circulation des idées, des projets, de comparer, de débattre, permet la diffusion d'une culture détachée de toute décision ou choix institutionnels, ainsi qu'une critique libre du système culturel niçois.

Ce lien entre les artistes, en ce moment  particulier et défini, est  une innovation pour la réalité urbaine  de Nice et joue un vrai rôle, bien que parfois invisible, de collaborations, de conversations et d'interactions entre de très nombreux et très différents sujets. Les artistes sont en même temps :   penseurs, interprètes, acteurs, spectateurs, organisateurs, décideurs tout cela dans un échange continu de rôles.

Ce réseau d' individus qui mène activement le jeu dans cette relation dynamique, peut être considéré comme une avant-garde artistique, qui, contrairement à l'art académique, refuse d'être placé dans un territoire distinct spécialisé, et opère dans un plus large champ d'action. Ce territoire est à la portée de la réalité urbaine dans son ensemble, sur laquelle n'agit pas l'art académique. L'avant-garde se pose à la création/transformation de la réalité elle-même.

Tout cela est rendu possible par la présence continue d'un groupe qui travaille efficacement, qui partage les mêmes objectifs, et qui a cette forte implication POLITIQUE : les Urbains de Minuit, pour une ville pensée en tant que "Urbi" au sens noble du terme, et pas de "Mairie"...

 

 

 

Gianni Marsiglia, aux Urbains de Minuit

 

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