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Numéro 61 - 07 septembre 2016
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Le Fukushima brésilien – une mer de boue

 
Il y a plus d'un mois - c'était le 5 Décembre - le Brésil a subi la plus grande catastrophe écologique de son histoire. Les barrages de Fundão et Santarém, situés dans la ville de Mariana, Minas Gerais, ont cédé. Un flot de 62 millions de mètres cubes de déchets minéraux, une boue brune très toxique, à grande vitesse, a inondé le quartier Bento Rodrigues et d'autres communes. La boue a envahi la rivière Doce (Douce) et atteint l'océan Atlantique,  état d'Espirito Santo.  800 kilomètres de destruction et plus de 220 villes à Minas Gerais ET au Espirito Santo touchées.
Pour le moment, il y a 15 morts et 12 disparus, des villes dévastées par la boue, près de 600 personnes sans-abri, le manque d'approvisionnement en eau dans les villes au cours du Rio Doce, l'envasement du Rio Doce, la destruction de la forêt riveraine, les poissons morts (on parle de huit tonnes  collectées ), l'accumulation de sédiments dans le chenal de la rivière, la mort des animaux terrestres et aquatiques, par asphyxie.
Ceci est le résultat de cette vague de boue appelée Samarco, du nom de la société minière contrôlée par le brésilien Vale et anglo-australien BHP Billiton.
Responsabilités :
La boue qui a détruit des villes et des écosystèmes ressemble à la boue de corruption qui inonde les institutions publiques au Brésil.
Les investigations sur les responsabilités de cette catastrophe avancent lentement. Les entreprises parlent d’un accident. Ceux qui sont touchés parlent de criminalité environnementale. 
Samarco a reçu une amende de 250 millions de reais (environ 62 millions d’Euros)  et d'autres peuvent être appliquées au cours des enquêtes. Le Ministère de l'Environnement affirme que neuf autres sanctions peuvent être infligées. Ces amendes toutefois  peuvent rester sans paiement, car l’entreprise peut faire appel en justice et  il y a également des lacunes juridiques dont peut bénéficier la société.
Samarco a maintenant 17 procès contre elle. Et elle peut en avoir  plus parce que la société n'a pas signé de contrat pour assurer des ressources aux actions d'assistance d'urgence et de réparation pour les victimes. Vale a dit qu'il est pas responsable de l' “accident”.
La tragédie de Mariana a révélé au Brésil une triste réalité : l'insécurité des barrages. Il y a 662 barrages de déchets minéraux dans le pays et leur surveillance est précaire. Habituellement, l'inspection est effectuée par les entreprises elles-mêmes, bien que la politique nationale de la sécurité des barrages exige que la surveillance se fasse conjointement entre l'entreprise, les agences fédérales et le gouvernement de l'état. Mais ils manquent de ressources et de personnes qualifiées en nombre suffisant pour la taille du pays.
 
Atention :
Dans l'état de Minas Gerais il y a 317 barrages miniers parmis les 662 qui opérent au Brésil.
La région de Mariana a, au moins 35 barrages dangereux.
 
Avant:
 
 
 
 
Après
 
 
 
 
 
 
Iara borges, aux Urbains de Minuit
 
A Fukushima Brasileira – um mar de lama
Faz mais de um mês – foi no dia 5 de dezembro que o Brasil sofreu o maior desastre ambiental de sua história. As barragens de Fundão e Santarém, localizadas na cidade de Mariana, Minas Gerais, romperam. Uma enxurrada de 62 milhões de metros cúbicos de rejeitos minerais, uma lama marrom altamente tóxica, em grande velocidade, inundou o distrito de Bento Rodrigues e outras comunidades,  invadiu o rio Doce e chegou ao oceano Atlântico, no mar do estado do Espírito Santo. Foram 800 quilômetros de destruição e mais de 220 cidades de Minas Gerais e do Espírito Santo fetadas.
15 pessoas mortas e 12 desaparecidas, cidades devastada pela lama, quase 600 desabrigados, falta de abastecimento de água nas cidades às margens do rio Doce, assoreamento do rio, destruição da mata ciliar, peixes mortos (falam que oito toneladas já foram recolhidas), acúmulo de sedimentos na calha do rio, morte de animais terrestres e aquáticos, por asfixia. Esse é o resultado da onda de lama da Samarco, mineradora controlada pela brasileira Vale e a anglo-australiana BHP Billinton.
Responsabilidades 
As empresas falam em acidente. Os atingidos falam em crime ambiental. A Samarco foi multada em 250 milhões de reais e outras penalidades podem ser aplicadas com o decorrer das investigações. O Ministério do Meio ambiente diz que outras nove multas ainda poderão ser aplicadas.  No entanto, essas as multas podem nem ser pagas, pois cabem recursos e existem lacunas legais que podem beneficiar a empresa.
A Samarco já conta com 17 ações judiciais contra ela. E pode receber mais uma, pois a empresa não assinou um termo com o Ministério Público para assegurar recursos para ações emergenciais de assistência e reparação para as vítimas. A Vale já afirmou que não é responsável pelo “acidente”.
A tragédia de Mariana acordou o Brasil para uma triste realidade: a insegurança das barragens. São 662 barragens de rejeitos minerais no país e a fiscalização delas é precária. Normalmente a fiscalização é feita pelas próprias empresas, apesar de a Política Nacional de Segurança de Barragens exigir que a fiscalização seja feita de forma conjunta entre a empresa, órgãos do governo federal e do governo estadual. Mas faltam recursos e fiscais capacitados em número suficiente para a dimensão do país.
Atenção
No estado de Minas Gerais estão 317 barragens de mineração das 662 instaladas no Brasil. Só na região de Mariana há, pelo menos, outras 35 barragens inseguras. 
1 commentaires
Le 0000-00-00 00:00:00 par Peter Bu
La société Vale dit qu'elle n'est pas responsable de l' “accident”. "A Vale já afirmou que não é responsável pelo “acidente”." Ses dirigeants seraient probablement incapables de planter un couteau dans la poitrine d'un inconnu, et même de quelqu'un qui leur aurait fait du mal. Mais comme tant d'autres criminels en costume-cravate ils ne sont pas gênés de tuer de milliers de personnes.
Numéro : 59 -