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Numéro 61 - 07 septembre 2016
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Le sang coule

Le sang coule le long des murs.

Sang de l’horreur, de la peur.

Sang des morts, des blessés, des survivants.

Plaies du cœur, plaies des corps, plaies de l’âme.

Blessés à vie, amputés, survivants, rescapés, amis, famille, témoins, spectateurs.

Vivre, vivre, marcher malgré ces morts, ces amputations, ces plaies béantes qui, pour certaines ne cicatriseront pas : « blessures de guerre ».

Carnage, tuerie, quels sont les mots qui peuvent exprimer ce que les familles, amis, inconnus, un Peuple, ressentent ?

La guerre est là dans les villes, avec ses horreurs, une nouvelle guerre qui n’annone pas de troupe.

Guerre qui ne prévient pas, silencieuse, dévastatrice, comme toutes les guerres.

Tueurs, massacreurs morts, votre sang coule aussi et se lie avec celui de vos victimes innocentes.

Vous, au nom d’un Dieu, d’une cause, perpétrez ces horreurs avec haine dans votre cœur, dans votre sang, dans vos yeux, au nom d’une idéologie politique.

Le sang coule, rouge, celui de la mort, par votre faute, tueurs.

Le sang coule, les larmes rougissent les yeux, la tristesse est immense.

Le sang coule et nous resterons debout, malgré vous, tueurs qui désirez nous faire coucher en distribuant la peur.

La fraternité des Peuples fait battre les Cœurs à l’unisson, malgré vous.

Le sang coule dans les Corps, dans les Cœurs qui battent à la Vie.

Claudie, aux Urbains de Minuit

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Numéro : 58 -