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Numéro 61 - 07 septembre 2016
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Mon Festival de la Saint Narcisse 2015, déjà des souvenirs

De nouveau, le Festival de la Saint Narcisse aura été l'occasion pour moi de découvrir des talents, et partager de beaux moments avec mes amis. Le programme de mes soirées :

Mardi 20 octobre 
Diables Bleus - Soirée lecture et slam.

J'arrive très très tard. Je me marre beaucoup à la lecture d'Emmanuel Desestré qui lit "Ridiculum vitae" de Jean-Pierre Verheggen, aux élucubrations savantes d'Alexis Gourdon, et aux autres compagnons d'un soir.

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Mercredi 21 octobre 
Cave Romagnan - Les Soufflarts + la compagnie Flipote.

Le spectacle des deux compagnies était bien drôle et les chansons de Brassens ont fait chanter toute la salle. Puis souper très très tard avec les copains.

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Samedi 24 octobre 
La Zonmé - Cinéma + Regard indépendant + la compagnie Flipote.

Des méduses nous récitent à l'oreille des poèmes érotiques, c'est assez troublant. Puis nous regardons des films tournés en Super 8. Bof rien de très original sauf celui de Roxane Petitier qui a un vrai regard et de deux autres dont malheureusement je n'ai pas retenu les auteurs. Ce qui m'a dérangé c'est la jolie liste des "sponsors" (État, Région, etc).

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Dimanche 25 octobre
Le Court Circuit - Tango des Urbains.

J'ai fait quelques pas mais je manque de tout ! Technique, pratique, je n'ai que peu de cours de tango à mon actif… L'an prochain ça ira mieux j'espère !

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Lundi 26 octobre
Abattoirs - Chantier 109 - Confine del Corpo Experience 2/.

J'avais hâte de voir à Nice l'exposition de Sanremo enrichie. Les abattoirs sont un lieu immense et vraiment terrible. Du point de vue de Zacloud on devrait tout faire sauter à la dynamite, tant le lieu est chargé d'une énergie négative.

Néanmoins, tous les artistes avaient répondu présent à l'invitation de Sonia Grdovic. La grande exposition des Urbains de Minuit était là.

En entrant, aïe, je vois Florence Cartoux au bord des larmes : ses œuvres n'ont pas été mises en lumière par le régisseur et nous ne comprenons pas pourquoi…

Avec Zacloud comme à notre habitude nous faisons le tour de l'expo en observant avec minutie les œuvres et en les commentant avec humour et admiration. Les 2 œuvres de Gabriel Fabre m'ont énormément plu : la matérialisation de la lumière et la photo avec l'animal disparu.

Il y avait au moins 300/400 personnes dans le bâtiment qui regardaient les œuvres et les happening qui se sont déroulés toute la soirée : danseurs de la compagnie Antipodes, et d'autres, spectacle de théâtre, lecture de Narki Nal et Laurence Meini, tricotage de boyaux par Stéphanie Lobry. Une jeune femme nue, Clara CAMPAIN maquillée des pieds à la tête de blanc a traversé touuuuut le bâtiment d'un pas très lent, en micro mouvements. Au bout de son chemin l'ensemble vocal la Sestina a entamé un air très beau, aérien. Le moment était suspendu. Intense.

Et puis ce fut le drame... !

Une jeune femme remercie les artistes danseurs, le régisseur du lieu, la compagnie Antipodes. Et pas un mot pour Sonia Grdovic ni les Urbains de Minuit. Nous n'existions pas. Ah non elle revient car elle a oublié un truc… et remercie… le gardien.

J'étais fou de rage. Je m'approche d'elle et lui fait remarquer son oubli. Voilà-t-il pas qu'elle me reproche de n'avoir rien dit ! Je lui fais remarquer que c'est un peu fort de retourner le problème. Dépité par tant de bêtise je pars. 15 minutes après je la vois se pavaner avec ses amis et là je lui dis avec vigueur tout ce que j'avais sur le cœur. À aucun moment de réelles excuses. Une personne fausse.

Nous nous retrouvons tous les Urbains devant la grille pour boire le vin interdit pendant la soirée… et discuter de l'évènement, et en rire bien fort bien sûr !

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jeudi 29 octobre
Fête de la Saint Narcisse.

16h00, j'amène mes filles et ma nièce voir in extremis l'exposition aux abattoirs. Elles sont interessées par l'exposition et c'est émouvant de les voir contempler les œuvres. Puis j'aide Zacloud à décrocher ses tableaux et je discute avec Gabriel Fabre qui est un être drôle et vraiment sympathique. C'est intéressant de voir les œuvres à la lumière du décrochage. Cela prend une autre dimension. 

Avec Nicolas nous allons rue Vernier. 18h47 mon amie Nyden La Fée nous tire par le bras pour écouter une chanteuse massacrer des monuments de la musique. J'ai envie de fuir ! 15 minutes de bruit !

Puis nous allons, mon frère, Gianni, Nicolas et moi à l'église pour la bénédiction des artistes par le père Guy Largillière qui fait un beau discours qui m'a beaucoup plu, la lecture du texte de Narki, le trio flamenco Kaena Colora avec une danseuse qui avait de très beaux pieds, le discours enflammé et drôlissime d'Alexis Gourdon qui m'a rappelé tous mes souvenirs d'enfance à Saint Etienne de Tinée, et Christopher Brocardo un jeune guitariste talentueux… Nous discutons avec Véronique Roussiaux de ses œuvres avant d'écouter le concert de l'Ensemble vocal la Sestina.

21h00, nous allons à la Zonmé. J'y retrouve Zacloud et Narki et leur célèbre cabas plein de victuailles appétissantes et délicieuses : seat in à l'étage. Pendant que la bibliomancienne Olivia Lallemand prédit l'avenir dans des livres et que nous entendons des bribes de rap pour moi insupportable, nous passons une charmante soirée à rire et à discuter.

Nous nous quittons très tard et comme à notre habitude, je finis la soirée chez Sonia devant un délicieux plat de pâtes confectionnées avec amour par Gianni.

Une bien belle semaine pour moi ! À très vite la prochaine édition !

 
The Kingdom, aux Urbains de Minuit

 

1 commentaires
Le 0000-00-00 00:00:00 par salamalecs
Cher Kingdom,

à propos de la liste de sponsors qui te dérange tant, sache seulement que si tu parles de ceux qui figurent sur les films des collections de Regard Indépendant, ce sont pour la plupart des partenaires grâce à qui nous présentons des films dans le cadre de notre festival, là n'est pas question d'argent. Pour les quelques aides que nous recevons, ce sont des institutions qui nous permettent de faire venir des films, des auteurs et les recevoir lorsqu'ils viennent de loin, grâce à quelques kopecks. Rien de bien choquant n'est-ce pas ?
Numéro : 58 -