Ami lecteur, ouvre ta gueule !

Parce que Les Urbains de Minuit sont un outil, nous vous donnons la parole.
Vos réactions seront lues et approuvées par notre sympatique comité de rédation dans les 48 heures.
Les propos racistes, xénophobes ou outranciers ne seront pas publiés.










CAPTCHA Image   Reload Image
Enter Code * :

ENREGISTRER
Numéro 61 - 07 septembre 2016
Inscrivez-vous à notre mailinglist :
aussi sur www.facebook.com/lesUdM

To kill or not to kill ?

(photo : http://www.harakiri-choron.com/)

Depuis la nuit des temps, l’homme n’a cessé de tuer son prochain, que ce soit sous l’étendard de la religion ou celui du totalitarisme et du fascisme. Le terrorisme n’est pas, la plupart du temps, une maladie mentale mais un conditionement de l’esprit. La racine de cet obscursissement est l’ignorance “chronique“ que tous les êtres humains partagent (à des degrés différents). Il serait facile de reduire la situation avec, d’un coté, ceux qui seraient passés "du côté obcur“ et de l’autre, ceux  qui  seraient plus “éclairés". L’ignorance  ne désigne pas uniquement la culture ou l’éducation mais aussi la capacité à engendrer, soi-même, ses propres illusions, créant une situation de manque et d’insatisfaction. La tentation est grande alors, de désigner l’autre comme responsable  du “mal“  qui affecte le monde.

C’est là que rentre en scène la haine.

La haine est le moteur principal de tous les extrémismes et il est paradoxal de constater que bon nombre de personnes qui dénoncent ces extrémismes, éprouvent à leur tour un sentiment de haine face aux "actes barbares". On rencontre le même paradoxe avec la peine de mort que certains sembleraient vouloir rétablir pour des "circonstances exceptionelles"........non...on ne peut pas à la fois considérer le crime comme inacceptable et punir ce dernier de la même peine !  Il faut faire un choix : soit la vie est "sacrée", soit elle ne l'est pas.

 

Phil Az aux Urbains de Minuit

1 commentaires
Le 0000-00-00 00:00:00 par Narki Nal
Oh, oui la vie est sacrée. C'est même mon seul sacré avec l'amour. Mais le propos est un peu simpliste (pardon, c'est sans offense dit). Je suis une personne qui aime à dire ou qui a besoin de dire ce qu'elle pense ou ressent. Une certaine honnêteté ou naïveté sans bouclier. Je ne tais pas ce qui peut m'attirer la réprobation. Alors oui, sidérée, touchée au cœur, révoltée, en colère est un euphémisme, par ces actes d'un autre âge, et pourtant du nôtre, j'ai écrit que je ressentais de la haine (et c'est de tout mon être petit mais très fort) et que ce faisant je leur concédais une victoire, celle de me tirer vers leur camp en miroir. Puis-je le cacher? Non. Seulement a contrario de leur cervelle brûlée par l'idéologie d'une religion de chiotte, la mienne est restée humaine et les humain(e)s, si barbares soient leurs pulsions, les humain(e)s ça "s'empêche", ça doit "s'empêcher" en leur qualité d'humain(e)s. Alors non, sûrement pas la peine de mort. Contrôler sa haine, parler avec elle, la contourner sans oubli, déterminée à résister à eux et à elle.
Numéro : 50 -