
(photo : http://www.harakiri-choron.com/)
Depuis la nuit des temps, l’homme n’a cessé de tuer son prochain, que ce soit sous l’étendard de la religion ou celui du totalitarisme et du fascisme. Le terrorisme n’est pas, la plupart du temps, une maladie mentale mais un conditionement de l’esprit. La racine de cet obscursissement est l’ignorance “chronique“ que tous les êtres humains partagent (à des degrés différents). Il serait facile de reduire la situation avec, d’un coté, ceux qui seraient passés "du côté obcur“ et de l’autre, ceux qui seraient plus “éclairés". L’ignorance ne désigne pas uniquement la culture ou l’éducation mais aussi la capacité à engendrer, soi-même, ses propres illusions, créant une situation de manque et d’insatisfaction. La tentation est grande alors, de désigner l’autre comme responsable du “mal“ qui affecte le monde.
C’est là que rentre en scène la haine.
La haine est le moteur principal de tous les extrémismes et il est paradoxal de constater que bon nombre de personnes qui dénoncent ces extrémismes, éprouvent à leur tour un sentiment de haine face aux "actes barbares". On rencontre le même paradoxe avec la peine de mort que certains sembleraient vouloir rétablir pour des "circonstances exceptionelles"........non...on ne peut pas à la fois considérer le crime comme inacceptable et punir ce dernier de la même peine ! Il faut faire un choix : soit la vie est "sacrée", soit elle ne l'est pas.
Phil Az aux Urbains de Minuit