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Numéro 61 - 07 septembre 2016
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Divine Décadence, Cie S.H.A.

 photo : Quentin  Deschamps http://www.quentindeschamps.com

 

C'était un mardi soir pluvieux. Même que c'était le 30 septembre 2014. Ça se passait au Patio, 4 rue Édouard Scoffier, à Nice.

Je découvrais ce lieu pour la première fois.

C'était, comme on dit, une « sortie de résidence ». Autrement dit, quelque chose d'encore perfectible.

Je ne savais pas à quoi m'attendre. Je connais Jean-Christophe Bournine, pour son projet Merakhaazan bien sûr. Par contre, je n'avais encore jamais vu Émilie Jobin sur scène. Les photos postées sur internet m'avaient intrigué. Il y avait une cohérence immédiate. Un univers fort. Mais est-ce que le spectacle serait à la hauteur de ces magnifiques photos ?

Une fois assis dans la salle, j'ai discuté avec quelques personnes que je connaissais. Puis, les lumières se sont éteintes et la scène s'est éclairée.

A partir de ce moment, j'ai pénétré un monde malsain, mais beau, terrible mais drôle. Un spectacle intense, avec suffisamment de recul pour être parfaitement assumé. Je ne révélerai rien de ce qui se passe sur scène. Je laisse la surprise à ceux qui iront le voir.

La musique est superbe. Jean-Christophe Bournine assure impeccablement les différentes parties de contrebasse. Oscillant entre partitions classiques et boucles samplées. Le choix des textes est judicieux. Tout s'enchaîne sans temps morts. Émilie Jobin livre une performance assez ahurissante. Naviguant entre l'hystérie et l' « inquiétance », allant jusqu'à la bouffonnerie. On est secoué, on réfléchit, on rit. Moi qui ne suis pas très habitué au théâtre, j'ai vu ce soir-là une « vraie » comédienne. Et un ton très original.
J'ai pris un immense plaisir à cette représentation. En espérant que très vite, nous pourrons revoir ce spectacle sur d'autres planches. Cela le mérite amplement. L'originalité du propos, de la mise en scène. Voilà comment j'aime l'art scénique. Quand il est complet : visuel, musical, littéraire, référencé, audacieux et tout à la fois accessible.


Longue vie à « DIVINE DÉCADENCE » et à la Cie S.H.A. http://www.facebook.com/pages/Cie-SHA/359623307529303?fref=ts

 

Jean-Louis Chinaski, aux Urbains de Minuit

 

 

Mots clés : #Nice
1 commentaires
Le 0000-00-00 00:00:00 par KP
Très intriguée aussi par le travail d'Emilie et de Jean-Christophe, pressenti puissant. Merci, ça donne envie d'y aller, mais à quand le prochaine représentation ?
Numéro : 44 -