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Numéro 61 - 07 septembre 2016
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Le climat – une responsabilité des gouvernements et des citoyens

Le monde fait attention à la Conférence des Organisations des Nations Unies (ONU) sur le Climat, qui a lieu le 23 et 24 Septembre à New York (USA). La réunion de plus de 120 chefs d'Etat et de gouvernement va traiter du réchauffement climatique, en préparation à grande conférence internationale qui aura lieu à Paris en 2015.

Des manifestations populaires dans le monde entier, dans les grandes et petites villes, demandent aux détenteurs du pouvoir politique et économique de penser et agir en tenant compte de l'environnement. Comme celle que j'ai vue à Narbonne, ce week end.

Bébés, inconscients de ce qui se passe, ils tenaient des pancartes avec des sloggans comme “Pense à ta planète!” et “Pense à ma planète”. Ensemble, des citoyens ordinaires et des écologistes prenaient des banderoles où on pouvait lire “Il n'y a pas de planète B”,” Energies vertes, s’il vous plaît” et “Un autre monde est possible". Les mots et expressions comme  "développement durable, le recyclage, l'énergie verte" maintenant devenus à la mode pour les politiciens et les fonctionnaires et qui parlent aux médias.

Il semble que, d'un coup, le monde se soit réveillé à la gravité de l'état des réserves naturelles de notre planète. Les gens sont plus conscients et la société d'aujourd'hui est plus mûre à comprendre les sujets dont les ennuyeux écologistes parlaient il y a, au moins, 40 ans. Les gens vont dans les rues pour exiger des postures écologiques des gouvernements et des industries, en jetant toute la responsabilité sur eux.

Le monde dans lequel nous vivons est le résultat des choix de la société occidentale. Oui, nous sommes tous responsables, directement ou indirectement, même par omission. C' est le citoyen qui élit ceux qui le représentent et qui vont prendre des décisions à sa place, et c' est aussi le citoyen qui choisit ce qu'il veut consommer. C'est, par conséquent, le citoyen qui encourage la chaîne de production comme elle fonctionne actuellement.

La consommation excessive est encouragée par les gouvernements et les industries, et la philosophie de “avoir” soumet celle “d’être”. Probablement, les gens ne connaissent pas le processus d'industrialisation de leurs produits préférés - et ne veulent pas le savoir. Ils ne sont pas conscients que leurs choix peuvent avoir une incidence, positive ou négative, dans l'environnement. Ce sont des habitudes humaines qui génèrent une influence directe sur la dégradation – ou conservation – l'environnement.

Par exemple, les gens font face à un stress quotidien dans les embouteillages et la pollution dans les grandes villes, à cause du nombre excessif de voitures alimentées par des combustibles fossiles. Il existe déjà des technologies pour l'adoption de moyens de transport qui utilisent l'énergie propre. Cependant, les voitures prévalent malgré la génération de gaz qui contribuent au réchauffement climatique. La pression des seigneurs de l'huile et  l'appel des industries est plus fort. Un autre exemple concerne à la chaîne de la fabrication de produits d’origine animale. En plus du désastre strictement ethique, la production de viande consomme dix fois plus d'eau que l'agriculture. En moyenne, 80% de la production mondiale de soja, 70% de celle du maïs et 70% celle de l'avoine sont destinés à la consommation animale1.

La terre souffre, de plus, de l'habitude, pratique évidemment, d’utiliser des objets et des contenants de plastique. Rejeté, le plastique reste dans le sol, au moins pendant un siècle avant de se décomposer. Aussi les océans commencent à montrer les symptômes des effets nocifs des déchets reçus pendant des années, et les catastrophes climatiques nous indiquent que nous n'avons aucun soin de l'environnement.

La société est elle vraiment intéressé à prendre soin de l'environnement ? Les gens  disposés à changer des mauvaises habitudes par d'autres plus respectueux ? Il  semble hypocrite de défendre des animaux dans les défilés et manifestations et, au même moment,  être complice des tortures auxquels des milliers d'entre eux sont soumis à cause de notre plaisir du goût. Il semble étrange qu’on exige la préservation des forêts et des rivières, mais qu'on consomme des aliments et des produits dont la chaîne de production cause des dommages à la nature et interfère avec les cycles naturels.

Alors le climat, oui, comme beaucoup d'autre choses, est soumis à la sagesse du colibri. Ne l'oubliez pas."Une immense forêt est dévorée par les flammes. Les animaux atterrés, impuissants, observent le désastre. Seul le colibri lâche une à une des gouttes d'eau qu'il porte dans son bec. Face au scepticisme des autres qui considèrent son geste dérisoire, le colibri rappelle que si chacun faisait comme lui, l'incendie serait déjà éteint".
Légende amérindienne et africaine

 

Iara Borges, aux Urbains de Minuit

 

 

1 http://sistemasdeproducao.cnptia.embrapa.br/FontesHTML/Milho/CultivodoMilho_7ed/economia.htm et http://www.cnpt.embrapa.br/biblio/do/p_do136_2.htm

 

1 commentaires
Le 0000-00-00 00:00:00 par Karla Paslac
Oui, ben, de toutes façons, il est trop tard,
seuls les Urbains survivront...... argghhhhh
Numéro : 43 -