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Numéro 61 - 07 septembre 2016
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Bilan d'une année en Artocratie Urbaine

Bientôt un an que nous sommes sur la toile, rappelez-vous, l’année dernière, le 18 Octobre 2013, sortait le 1er numéro de notre web fanzine sur www.lartocrate.com, et pour fêter nos premiers pas, nos parrains les Urbains nous invitaient dans la nef des fous, pour faire partie de la Saint-Narcisse. Quelle aventure ! 21 numéro à ce jour, 139 articles, 16 chroniques, 17 artocrates, 5 chapitres de 95 pages des « écrits de sang », 21 385 visites de notre web-fanzine et toujours une seule envie : créer.

L’Artocrate ce n’est pas qu’un fanzine, collectif et plateforme de visibilité pour artiste en demande de. L’Artocrate c’est une idée dirigée par une réflexion : «fait le toi-même».

Pour la petite anecdote, notre joyeuse compagnie s’est créee après un discours philosophique de comptoir.  Nous étions là, une bande de merdeux trop portés sur la culture geek aux idées  fusantes après trois verres de vin, Pierre Petitfrère, Thomas Marenda, N’ko et moi.

Pierre revenait de Paris, il avait terminé son cursus de théâtre aux cours Florent et après une année en prépa d’art appliqué, m’avait balancé qu’il aimerait bien faire de la BD. Après m’avoir déballé son talent, je lui avais jeté le mien à la figure en lui disant qu’un fanzine, ça serait d’la bombe de balle putain ! N’ko, toujours emballé par les bonnes idées, avait dit « j’en suis ». Quelques jours plus tard, toujours à l’apéro, Thomas rapplique la gueule enfarinée pour rétorquer que la BD, c’est sympa, mais que si y avait du théâtre, ça serait mieux! Qu’avec Pierre, ils étaient en train de monter la Cie. Des Soufflarts et que franchement, avoir une plateforme de visibilité qui parle de la volonté chez nous, les jeunes, de créer, et de montrer « que ce qu’on fait béh que c’est bien à regarder », ça serait chouette.

Après mure réflexion alimentée par quelques bières, l’idée de créer un fanzine qui parle d’art sous toutes ses formes, théâtre, musique, expo ect… et d’en parler sous forme de chroniques illustrées et de petites BD, ça avait l’air pas mal. Mais une chose nous titillait : on n’avait pas de fric. Internet s’est alors imposait comme LA solution alternative. On ferait un numéro par semaine, on se réunirait sous la bannière d’un collectif associatif appelé l’Artocrate et qui sait, si on arrivait à réunir assez de blé, on sortirait de temps en temps un numéro spécial sous format papier. 

Pour une fois le discours de comptoir n’est pas resté de comptoir bien longtemps. On l’a fait. Je n’avais pourtant aucune connaissance en web design, Pierre non plus. On s’est fait quelques petites illustrations, montés un logo, créé un manifeste et une ligne directrice, j’ai regardé quelques tutos sur internet et Vlan, en quelques semaine, le travail était monté. Intéressés par le projet, quelques copains se sont joints à l’aventure, notamment Nicole Jones, Emi et John Ford qui voulaient parler de leurs passions. Voilà qui tombait bien, le terme de fanzine, contraction de fanatique magazine, induisait et induit toujours (en parallèle de la notion de «fabrique le toi-même») l’idée qu’il est alimenté par des passionnés. C’est toujours le cas, ça et l’importance de vouloir rester indépendant.

Mon premier article, je voulais absolument le destiner à la Saint-Narcisse des Urbains de Minuit. J’ai donc contacté sa directrice artistique Sonia Grdovic qui, séduite par le projet, nous a intégré au réseau et offert une soirée du festival pour le lancement du fanzine. Quelques mois de gestation nourris à la bière, la clope, la passion et la fureur de faire, nous naissions le 18 octobre 2013. Le fanzine artocratique est très vite devenu un bimensuel, après les sages conseils de notre marraine Sonia qui, en sa qualité de rédactrice en chef du web journal des Urbain, pouvait aisément comprendre la cause de mes premiers cheveux blancs.

Quelques Urbains nous ont d’ailleurs rejoint, spécialement Jojo Espinasse et Amandine Brûlée. Achille Morio est venu grossir les rangs, tant en Artocratie qu’en Urbanie, Emi s’est associée à Nonos, Elios, Diane Delsaut et Alexis Landetta sont venus poser leurs pierres à l’édifice, suivit par Cyrille Vessière en cette nouvelle saison.

Et durant cette année, l’occasion s’est présentée pour réaliser les premières expos de notre collectif, en formation Urbanocrates avec les Urbains de Minuit au Court-Circuit, les 15 Février et 1er Mai 2014 et en mode artocratique au Centre culturel de la Providence le 19 Avril 2014. De bonnes poilades!

Voilà, après le bilan de notre première année, nous sommes assez fiers du résultat. Notre web Fanzine se transforme en mensuel afin de nous octroyer du temps consacré à nos projets artistiques.  Prochain rendez-vous, expo et performances à l’Atelier 81 pour le festival de la Saint-Narcisse 2014 avec la sortie de notre premier fanzine papier, histoire aussi de fêter nos un an, le samedi 18 octobre. Vous viendrez souffler la bougie avec nous ?

 

Nydenlafée, Artocrate et fée Urbaine, rédac chef de lartocrate.com

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