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Numéro 61 - 07 septembre 2016
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Le Musée imaginaire des Urbains de Minuit

 
La Nef des fous  
 
Huile sur panneau de 58 ×32 cm, réalisé vers 1500 (date conjecturale), Musée du Louvre, à Paris. Il faisait jadis partie d'un triptyque dont le centre a été perdu, avec La Mort de l'avare et Allégorie de la débauche et du plaisir, respectivement à la National Gallery of Art (Washington) et à la Yale University Art Gallery (New Haven). Vices et folie.
 
L'histoire de la folie...au moyen-âge, selon une théorie de Michel Foucault, ceux qui étaient considérés comme fous étaient mis dans un bateau et les laissés à la dérive...La nef des fous c'était aussi une manière de répartir équitablement la folie. Donc on  envoyait les "insensés" sur le Rhin sur un bâteau afin que les villages en aval en récupèrent une partie. La "folie", si elle était répartie, avait donc une utilité régulatrice. Les fous et les infirmes avaient souvent une place : fou=fada=aimé des fées. On respectait le fou car il était réceptacle de messages venant d'en haut, on en avait peur pour cette même raison. Les infirmes étaient très souvent considérés comme" marqués" et promis à des fonctions initiatiques à l'instar de Oedipe, Vulcain, Osiris... Puis est venue l'inquisition la puissance détergente d'une église "pure" et la volonté d'enfermer et de cacher tout ce qui n'était pas" normal".
Mais c'est une théorie.... http://babel.revues.org/2023?lang=es
 
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