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Numéro 61 - 07 septembre 2016
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Abécédaire des mots détestés : lettre I pour Idée reçue

 

lettre I : Idée reçue

Expression typiquement française qui sous-entend le fait que tout préjugé, idée préconçue et superficielle nous vient de l’extérieur, que nous le recevons des autres.

Comme des ruminants omnivores qui mâchent, et mâchent, et ingèrent, tout et continuellement, sans même se demander qu'est-ce qui nous rentre dans la bouche.

J'adore cette expression. Au début on y trouve dedans toute la grande tradition culturelle française, l'humanisme de Lumières, de Diderot et D’Alembert comme de la Révolution qui à essayé d'engendrer la République moderne (très belle utopie à la concrétisation plutôt compliquée), du mai 68, de la première Académie de Beaux-Arts du monde.

Expression enracinée dans une société consciente du pouvoir du raisonnement, de l'importance d'apprendre à penser avec sa propre tête. L'italien dit:"non accettare  caramelle degli sconoscuiti"*, au sens figuré n'acceptez pas les idées des autres sans les avoir soupesées scupuleusement.

Pourtant. Qu'est-ce qui arrive ? Que cette même fascinante société, également consciente et fière de son histoire et de sa culture, finit par ne voir plus rien d'autre que ce « grand orgueil national ».

Être français, représenter l’État Français, parler la langue française, manger français, baiser à la française, pisser français.
Et voilà que l'on oublie même d'où cet orgueil, jadis, venait.

L'amour pour le territoire devient xénophobie, celui de la langue empêche d'en apprendre d'autres, l'attachement à la culture devient sélection réductrices des choses à apprendre  et les tradition ne sont plus que de l'immobilisme momifié, « valeurs de la patrie » plus abstraites qu''un Mondrian. Il ne reste que les miettes connement nationalpopulairedoriginefrançaisecontrolées qui prônent aveuglement la « Marque Nationale» en dépit du reste du monde.

Que des idées reçues, sans même se demander d'où elles sont sorties.

Qu'elle est charmante, la bipolarité....

 

Votre Monsieur Tristan Zà, enfant de l'Anti-Patrie, aux Urbains de Minuit

*"refusez les bonbon des inconnus"

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Numéro : 34 -