Née au XIXème siècle, le "blackface" est une pratique qui s'est popularisée alors que sévissait la législation Jim Crow aux États-Unis, plus communément appelée "lois de ségrégation raciale". Les "minstrels shows", un genre théâtral dans lequel les comédiens blancs incarnaient tous les stéréotypes associés aux personnes noires, faisaient fureur. Selon John Strausbaugh, les origines du "blackface" s'inspirent de la tradition d'exhiber les noirs pour amuser les blancs, pendant les ventes d'esclaves africains. Ce style théâtral a diparu à partir de 1960, avec la lutte des noirs américains pour leurs droits civiques, et le processus d'indépendance des anciennes colonies.
Malgré le fait que, comme le dit Desproges, on puisse très bien vivre sans aucune espèce de culture, et à l'attention de ceux, artistes, gens de spectacles, ou autres, qui utilisent ce code nauséabond, une expo photo de l'été 2015 à Arles, la collection française Jean-Marie Donat, pour tout bien comprendre, voir, et mieux encore : ressentir.
Maria Ceresa, aux niçois qui mal y pensent