L’embrasure,
Cette ligne de lumière entre deux êtres losqu’ils se rapprochent, s’enlacent, se regardent, respirent ensembles, sentent ensembles leurs équilibres, leurs frissons.
Sur leurs visages peut-être rien, mais dans leurs corps tout un monde d’émotions de souvenirs sensoriels.
Une expérience immobile. Mime sorcier sans apparat, ouvert aux passant.
Passant là sans y être, ou parfois plongeant totalement dans l’interaction.
Une image silencieuse qui cherche à capter l’attention pour nourir la lecture de l’intention, l’intention d’êtres aux corps qui s’enlacent.
Le temps suspendu… une sensible réaction aux corps humains posant l’un contre l’autre.
Inspiré par le théâtre invisible, cette performance prend la forme d’un « cinéma de rue ».
François Lizé, aux Urbains de Minuit, et de midi
Format :
Tableau pour 6 comédiens en paire de deux enlacés et immobiles.
Equipe : 3 cameras « invisibles » ou presque mais très discrètes, semblent touristes, passants curieux.
Durée : 45 minutes.
Lieu : Nice centre.
Cadreurs:
Manuel Liuktus
Adrien Zammut
Performants:
Angélique Aveillan
Jean-Christophe Bournine
Lisie Filip
Sonia Grdović
Robert Kader Aniguid,
des Urbains de Minuit dans la ville à midi.